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A nouveau,Antoine Soriano a besoin du soutien de tous ceux que sa condamnation avait indignés. Il s'agit cette fois d'essayer de hâter son retour à une vie "normale".
A cette fin, nous avons envoyé aux signataires du premier Appel en faveur d'Antoine Soriano une lettre à signer et à nous retourner accompagnée d'une autre lettre qui explique le sens de cette démarche.
Pour pallier à tout changement ou erreur d'adresse qui empêcherait leur réception et aussi pour rallier de nouveaux soutiens, nous reprenons ici les textes de ces deux lettres.
Le sens de la démarche : la lettre d'accompagnement.
Le 12 août 2002
Cher(e) ami(e),
Comme vous le savez, Antoine Soriano est actuellement détenu au CD de Melun (*) et il a presque accompli la moitié de la peine à laquelle il a été condamné le 18 mars 1998. Après avoir essayé vainement de remettre en cause ce jugement scandaleux - Cassation , Cours européenne des Droits de l’Homme, il n’a pu bénéficier de la loi du 15 juin 2000 qui établit la possibilité de faire appel d’un jugement en Assises - , il considère que le moment est venu de hâter son retour à une vie « normale » par le jeu des mécanismes légaux de l’application des peines.
Mais, là encore, les mécanismes légaux ne sont pas toujours insensibles à la pression d’une opinion qui s’exprime nettement. C’est pourquoi, encore une fois, au nom d’Antoine et au nom de l’injustice judiciaire qui l’a frappé, nous sollicitons votre aide dans le but, cette fois, de renforcer la demande de liberté conditionnelle qu’il prépare pour être présentée dans le courant de l’automne prochain.
Malgré ses efforts, l’association n’a pas toujours réussi à faire toute la publicité nécessaire pour dénoncer la situation injuste et cruelle d’Antoine. Mais elle n’a jamais cessé de s’y employer. Et d’être à la recherche de tous les moyens allant dans ce même sens. C’est pourquoi nous comptons une fois de plus sur votre solidarité.
Amicalement,
A.L.A.S.
(*) Bien qu’intermittent, le site www.chez.com/alas fournit un certain nombre d’informations. Par ailleurs, dans son numéro de rentrée (automne), la revue Mouvements devrait publier un article consacré au « cas » Antoine Soriano.
Le soutien concret : la lettre à signer et à retourner à A.L.A.S.
Nom.... :. . . . . . . . . .
Adresse :. . . . . . . . . .
Qualité :. . . . . . . . . .
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . 2002
Lorsque j’appris, il y a bientôt cinq années, les raisons et les circonstances de la condamnation qui frappait Antoine Soriano Mor, je n’hésitai pas à lui manifester mon soutien.
Depuis cette date et à chaque fois que ça m’a été possible, je me suis informé sur l’évolution de sa situation pénitentiaire, en particulier auprès de l’association ALAS, qui n’a jamais cessé d’être en contact étroit avec lui.
Antoine Soriano n’est pas loin d’avoir accompli la moitié de la peine effective à laquelle il a été condamné et aucun élément nouveau n’est apparu qui aurait pu me faire douter de la confiance que je continue à lui accorder.
Pour ces raisons, le temps des aménagements de peine prévus par la loi semblant être venu pour lui, mon plus vif souhait est qu’il puisse revenir parmi tous ceux, parents, amis, confrères, qui attendent avec impatience qu’il retrouve sa place dans la société.
Signature
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